La plupart des gens vivront, au cours de leur existence, un ou plusieurs événements potentiellement traumatisants. En réalité, un traumatisme peut pratiquement survenir à n’importe quel moment de la vie, et la réaction au traumatisme peut s’avérer plutôt complexe. Les répercussions particulières qu’un traumatisme a sur une personne peuvent dépendre d’une variété de facteurs. Ainsi, il existe de nombreuses voies de guérison alors que les survivants explorent leur potentiel en matière de croissance et de rétablissement.
Un traumatisme est une expérience qui dépasse notre capacité à faire face. Les événements qui sont inévitables, nous donnent le sentiment d’être inutiles ou impliquent un manque de contrôle, peuvent être vécus comme traumatisants. Un traumatisme peut consister en une exposition à une blessure ou à une menace physique, émotionnelle/psychologique, ou de nature sexuelle. Un état de stress post-traumatique peut être diagnostiqué chez certaines personnes qui subissent un traumatisme (ESPT). (Série Treating Trauma Master, 2017).
Voici les manières dont une personne peut subir un traumatisme :
- vivre directement l’événement;
- être témoin de l’événement;
- apprendre qu’une personne chère a vécu un traumatisme;
- être exposé aux détails d’événements traumatisants.
Les principaux types de traumatismes sont notamment :
- la négligence et la maltraitance vis-à-vis des enfants;
- les actes de violence interpersonnelle;
- la maltraitance psychologique ou émotionnelle;
- l’agression sexuelle;
- l’agression physique;
- les accidents de la route;
- les problèmes de santé pouvant être mortels;
- la guerre;
- les catastrophes naturelles.
Certaines personnes peuvent subir un seul événement traumatisant, alors que d’autres peuvent subir des traumatismes répétés, prolongés ou cumulatifs.
(Briere & Scott, 2015)
Un traumatisme peut avoir un impact sur les habitudes de pensée, la mémoire, l’humeur, l’estime de soi, les relations et le fonctionnement quotidien des survivants. Des maladies physiques et des problèmes de santé peuvent aussi résulter de l’exposition à un traumatisme. Il se peut que certaines personnes soient amenées à consommer des substances pour tenter de tenir le coup, ce qui peut mener à une dépendance et/ou à d’autres traumatismes. D'autres symptômes peuvent inclure :
Les symptômes d’intrusion
Des pensées indésirables ou des souvenirs pénibles peuvent envahir votre quotidien. Certaines personnes peuvent aussi faire des rêves pénibles ou des cauchemars en lien direct ou pas avec le traumatisme qu’elles ont subi. Les symptômes d’intrusion peuvent aussi inclure la sensation que le traumatisme se reproduit (p. ex., flashbacks), ce qui peut s’avérer particulièrement pénible sur le plan physique et émotionnel. Certains survivants traversent des périodes d’amnésie, où ils « se déconnectent » (p. ex, dissociation).
Les symptômes d’évitement
Il est fréquent chez les survivants de vouloir éviter les pensées, les sentiments, les souvenirs (p. ex., personnes, lieux, objets, situations) des événements traumatisants. Avec le temps, le comportement d’évitement peut se généraliser à des situations qui ne sont pas directement liées au traumatisme.
Les pensées négatives et les troubles de l’humeur
Il se peut que des survivants d’un traumatisme se démènent avec des pensées négatives à leur sujet, au sujet des autres et du monde. Voici quelques pensées négatives courantes :
- « C’est ma faute. »
- « Quelque chose ne tourne pas rond chez moi. »
- « Je suis méchant. »
- « On ne peut pas faire confiance aux gens. »
- « Le monde est dangereux. »
Les survivants font souvent état de sentiments de peur, de colère, de culpabilité, de honte ou de léthargie. Ils ont parfois des difficultés à éprouver des émotions positives. Le traumatisme peut engendrer des difficultés à établir des liens avec les autres et à participer à des activités importantes.
Les symptômes d’excitation
Survivors may frequently feel “on edge,” “on guard,” or “at risk.” This can lead to safety-related fears, startling easily and being overly aware of their surroundings (hypervigilance). Survivors may describe irritability, angry outbursts, and self-destructive behaviour. Problems with concentration and sleep disturbance are also common.
Les symptômes ci-dessus peuvent influer sur la capacité d’une personne à réguler ses émotions, à s’engager dans des relations saines et à bien se débrouiller chez elle, au travail ou à l’école, ou encore en société (DSM-5, 2013) [Traduction libre].
À la suite d’un traumatisme, il se peut que des survivants recherchent des services individuels ou de groupes de soutien. Au cours de ce processus, ils peuvent en apprendre davantage sur la manière dont le traumatisme les affecte et sur les façons de s’adapter aux symptômes. Certaines personnes peuvent choisir d’entrer en contact avec d’autres survivants et/ou de méditer sur leurs expériences traumatisantes dans le cadre de leur rétablissement.
Options for help may include public, private, community, or peer-led services.
Ressources supplémentaires
International Society for Traumatic Stress Studies
https://istss.org/home
International Society for the Study of Trauma and Dissociation
https://www.isst-d.org/
Anciens combattants Canada (Services de consultation)
https://www.veterans.gc.ca/fra/health-support/mental-health-and-wellness/counselling-services
HelpGuide.org (état de stress post-traumatique [ESPT] et traumatismes)
https://www.helpguide.org/home-pages/ptsd-trauma.htm (en anglais seulement)
Application : Coach ESPT Canada (Anciens Combattants Canada)
Le traumatisme n’a pas seulement des répercussions sur la personne qui a vécu l’évènement, mais il peut aussi avoir un effet néfaste sur d’importantes relations. Le lien suivant présente quelques renseignements utiles pour soutenir un proche qui a subi un traumatisme :
Helpguide.org (Aider une personne souffrante d’ESPT)
https://www.helpguide.org/articles/ptsd-trauma/helping-someone-with-ptsd.htm (en anglais seulement)