Where to get Help Burnout Vicarious Trauma

Compassion fatigue has been described as the “cost of caring” for others in emotional pain (Figley, 1982).
The helping field has gradually begun to recognize that workers are profoundly affected by the work they do. Whether it is by direct exposure to traumatic events (for example, working as a paramedic, police officer, emergency hospital worker); secondary exposure (hearing clients talk about trauma they have experienced, helping people who have just been victimized, working as child protection workers); or the full gamut in between (such as working with clients who are chronically in despair, witnessing people’s struggle to improve their very difficult life circumstances or feeling helpless in the face of poverty and emotional anguish).
The work of helping requires professionals to open their hearts and minds to their clients and patients – unfortunately, this very process of empathy is what makes helpers vulnerable to being profoundly affected and even possibly damaged by their work.
(Source: https://www.tendacademy.ca/what-is-compassion-fatigue/)

Voici une liste des signes et des symptômes (adaptée du livre de Françoise Mathieu, 2012).

  • Épuisement physique et émotionnel
  • Trouble du sommeil
  • Maux de tête, migraines
  • Risque accru de maladie
  • Malaises physiques liés au stress ou anxiété envers la santé physique
  • Dépression
  • Consommation de substances ou dépendance comportementale
  • Absentéisme au travail
  • Ressentiment, colère, irritabilité
  • Sens des responsabilités exagéré
  • Éviter les tâches associées au rôle et aux responsabilités d’aidants
  • Appréhension d’avoir à travailler avec certains clients
  • Qualité des soins compromise
  • Départ, congés de maladie
  • Se détacher des autres
  • Capacité réduite à prendre des décisions
  • Moments d’oubli
  • Problèmes dans les relations personnelles
  • Capacité réduite à éprouver de la sympathie et de l’empathie
  • Faire preuve de cynisme envers les collègues, les clients, la famille, les amis
  • Pensées négatives envers soi-même et sur ses compétences
  • Sentiment d’impuissance, de désespoir ou d’incapacité à faire une différence
  • Sentiment de plaisir amoindri
  • Périodes d’amnésie, « avoir un regard vide »
  • Altération de la vision du monde (c.-à-d. capacité à voir le monde comme un endroit sûr), anxiété et peur accrues
  • Plus grand sentiment de vulnérabilité personnelle
  • Incapacité à tolérer les émotions fortes
  • Problèmes par rapport à l’intimité
  • Hyper vigilance (sensibilité exacerbée concernant les menaces possibles dans le cadre du travail)
  • Images intrusives
  • Hypersensibilité ou insensibilité envers des situations ou un contenu émotionnel
  • Difficulté à séparer la vie personnelle de la vie professionnelle
  • Incapacité à alimenter les aspects personnels de la vie

Strategies for addressing compassion fatigue can be professional, organizational and personal.

Organisationnelles et professionnelles :

  • La sensibilisation à l’usure de compassion et à ses conséquences sur une personne en milieu de travail contribue à normaliser l’expérience pour les aidants.
  • Instaurer un environnement de travail favorable qui encourage le débreffage lié aux éléments relatifs au travail.
  • Prendre des pauses régulières, des journées de santé mentale et profiter d’un soutien des pairs.
  • Évaluer et modifier la charge de travail, ce qui peut mener à rééquilibrer le nombre de cas et à réduire la charge de travail.
  • Améliorer l’accès au perfectionnement professionnel et à la formation.
  • Offrir au personnel la possibilité de discuter en toute sécurité des répercussions du travail sur leur vie personnelle et professionnelle.

Personnelles :

  • Améliorer l’autogestion de la santé (consacrer du temps aux loisirs et aux passions qui suscitent un « bien-être » personnel).
  • Maintenir un soutien social à la fois à la maison et au travail.
  • Accroître sa conscience de soi (être à l’écoute des signes de stress).
  • Réfléchir aux réactions et sentiments actuels ainsi qu’aux influences des expériences passées.
  • Surveiller l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
  • Faire le point sur la satisfaction au travail.
  • Limiter l’exposition à des éléments liés aux traumatismes (p. ex., les reportages, les films).
  • Bénéficier d’une supervision, d’un encadrement et de thérapie de façon régulière pour contrebalancer toute vulnérabilité existante (par exemple, antécédents personnels de traumatisme).